RESOCIALISATION PAR 4 PATTES
Nous sommes qui ?
Nous avons créé notre association en décembre 2009. Cette dernière a pour but daméliorer les relations homme/animal. Cest à dire :
Notre travail en tant que comportementaliste sarticule entre des activités pour sensibiliser les habitants et des projets accompagnés par un scientifique comme « une réserve pour les chiens errants » ou « un centre pour apprendre à comprendre » ou encore notre projet actuel de « Zoothérapie dans une maison de retraite » sur lîle La Réunion.
Les premières expériences de zoothérapie ont été réalisées par un Belge au IXème siècle et sappellent « Thérapie naturelle ». Malheureusement, il ne reste de cette époque que des « connaissances traditionnelles » mais aucune archive. Depuis la fin du XVIIIéme, il ny a quun seul dossier sur le sujet.
Le Quaker William Tuke a créé le « York Retreat ». Dans cet établissement psychiatrique, les patients peuvent soccuper du jardin et danimaux de petites tailles.
Son principal objectif étant de développer une réelle prise de conscience morale envers les animaux.
Cela procure aux patients une meilleure estime de soi, un apaisement certain et un contrôle de ses actions plus efficace.
Des soldats de la 2ème guerre mondiale, traumatisés par tant de cruautés et de souffrance
ont eu la possibilité daller se faire aider et soigner à la ferme Army Air Force Convalescence Hospital à New York. Les résultats thérapeutiques étaient sans équivoque : lobservation, lintérêt, la découverte, le contact et les responsabilités quavaient tissés les patients envers les animaux ont aidé ces derniers à souvrir et à se libérer.
Zoothérapie une première expérience dans une prison en 1980.
Actuellement la thérapie assistée par lanimal est largement utilisée :
que ce soit dans les hôpitaux, les prisons, les maisons de retraite, les écoles maternelles et primaires, en soins orthophoniques ou en avec des personnes handicapées le chien apporte du bon, du réconfort, une présence et des obligations il structure le patient et permet de laider à vivre
La première expérience de thérapie assistée par animal dans une prison a été utilisée par Katy Quinn 1980 à Washington correctionnel Center for Women (WCCW). Gig Harbor (État de Washington) innove dans la resocialisation de ses détenus.
Il leur offre la possibilité de se former pour éduquer des chiens destinés à aider, à accompagner des personnes handicapées, totalement dépendantes.
Un chien d'assistance est un chien qui est formé spécifiquement pour travailler
avec une personne handicapée (handicap visuel, auditif, moteur) afin de lassister, de la guider, deffectuer des tâches, des gestes que cette dernière ne peut faire et bien évidemment de tisser de forts et puissants liens daffection entre lhomme et lanimal.
Le programme est maintenant appelé le "Programme Prison Pet Partnership"
(Ci-après abrégé PPPP).
Emprisonné, comment se réinsérer dans la société ?
Comment réhabiliter les délinquants de manière efficace ? Dans quelles conditions ?
Quels sont les avantages dune telle expérience :
- La possibilité davoir un travail : gratifiant. Un travail qui a du sens et qui est utile.
- La possibilité de gagner plus d'argent de poche.
- Permet de mettre en avant son sens des responsabilités.
- Joue forcément sur lestime de soi, très souvent malmenée dans ces situations difficiles.
- Développement, enrichissement de la communication entre lhomme et lanimal et entre
les hommes entre eux.
- Communication avec des personnes de lextérieur de la prison, contact différent avec les
gardiensnouveaux rapports, nouveaux liens
- il a été observé une baisse de lagressivité et de la nervosité des détenus ayant
éduqués un ou plusieurs chiens.
Notre projet :
Déterminé pour qui ?
Personnes incarcérées au Centre de détention du Port, et plus particulièrement :
personnes placées au quartier d'isolement.
personnes fortement désocialisées en raison de peines d'emprisonnement
particulièrement longues
- personnes âgées
- fragilisées sur le plan psychologique
• Nombres de bénéficiaires concernés par laction ?
8 personnes par an sur 2 ans.
Activités proposées et buts recherchés :
Le projet poursuit deux objectifs : réduction de lisolement lié à lincarcération par le rétablissement dune forme de sociabilité et lutte contre le risque suicidaire.
A cette fin, chaque séance s'articulera autour d'une phase d'accueil et d'approche de l'animal, puis d'une phase d'actions progressives (caresses, brossage, promenades, éducation,...) pour finir par un moment de détente.
Méthodologie utilisée pour guider la démarche éducative, sociale ou thérapeutique :
Ce projet de médiation animale est conçu sous forme de programmes.
Un programme touche 4 personnes détenues pendant 20 semaines, chaque semaine permettant la mise en place de 4 séances d'une heure.
Dans un premier temps, les personnes détenues seraient mises en relation avec un chien grâce à l'intervenant de l'association Galiendo, pendant la même période mais sur des plages horaires séparées. Tous les mois, serait évaluée de façon pluridisciplinaire l'opportunité de faire se rencontrer les différents bénéficiaires du programme sur les mêmes plages horaires afin de susciter un lien entre eux par la médiation des chiens dont ils auront eu à s'occuper jusque là.
Calendrier :
PREMIER PROGRAMME EN :
Février 2013 : définition d'une grille d'évaluation commune entre tous les acteurs du projet
Mars : sélection des personnes détenues
Avril Juin : mise en œuvre d'un premier programme
Fin avril et fin mai : évaluations à mi-parcours
Fin juin 2013 : évaluation finale
DEUXIEME PROGRAMME : octobre décembre 2013.
TROISIEME PROGRAMME : mars mai 2014
QUATRIEME PROGRAMME : septembre novembre 2014
Le calendrier des programmes pourra être adaptée en fonction de leur évaluation.
Cest à dire dans la phase pilote:
Les personnes choisies s'occupent habituellement de chiens placés en famille daccueil. Il s'agit de chiens errants récupérés et placés dans ces dernières.
Les détenus vont apprendre à prendre soin d'un chien. Ils vont devoir faire preuve de passiance et de compassion : sentiments souvent bien éloignés de leur quotidien. Le respect étant le pilier de cette éducation, lenseignement se déroule sens cris, ni coups ! Le détenu apprend quil ne peut perdre la confiance du chien sil se conduit bientout est question de comportement et de respect.
LAPPAR, Association de Protection P Réunionnais nous confie ses chiens et en contre partie :
LAPPAR et lassociation Galiendo travaillent en collaboration pour la défendre les animaux.
Les chiens confiés par lAPPAR ont ainsi une éducation de base et peuvent donc mieux trouver un adoptant !
La connaissance et le contacte avec ces chiens errants permet aux prisonniers de reprendre confiance en eux et davoir une meilleure estime deux.